Julie Lequin



Julie Lequin

Docteure en économie territoriale
Ingénieure agronome

julie.lequin@saluterre.com

Expériences


Coordination des activités de R&D en sciences humaines et sociales

Elaboration et suivi du programme de recherche, veille technique et stratégique,
recherche de financements, développement de partenariats (AgroParisTech, CCGAD de Bordeaux Métropole) 

Chercheuse « économie et société »
Entretiens sociologiques et production de contenus de valorisation (articles scientifiques, intervention dans des colloques, monographies, etc.)

Conseil-expertise sur les projets de systèmes alimentaires de territoire 
Réseaux d’acteurs territorialisés et coopérations, chaînes d’approvisionnement de produits de proximité et de qualité

Maîtrise et création d’outils d’états des lieux et d’analyse situées
Diagnostics territoriaux, benchmarks, cartographies d’acteurs, analyses réseaux ; charte de valeurs et de pratiques, contrats organisme acheteur-producteur

Animation et médiation sociale

À propos

Depuis le début de mon parcours professionnel, j’ai choisi de faire des systèmes alimentaires de territoire mon objet de travail, en mêlant recherche scientifique et opérationnalité.

Après une formation professionnelle en agronomie, spécialisée dans la gestion durable des territoires (Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques de Bordeaux), j’ai choisi d’approfondir le sujet des réseaux d’acteurs oeuvrant dans la relocalisation de filières alimentaires grâce à la recherche. J’ai réalisé une thèse en économie à l’Agrocampus Ouest/Université Rennes 2 sur la construction des dynamiques de réseaux au sein des systèmes alimentaires du milieu (SYAM). Pour garder continuellement un pied dans l’opérationnel, j’ai parallèlement travaillé pendant 3 ans et demi, grâce à une convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE), au sein d’une entreprise de conseil et recherche sur l’accompagnement de projets territoriaux agricoles et/ou alimentaires (valorisation d’une filière d’élevage, approvisionnement local d’une structure de restauration collective etc.)

Avec l’analyse de plus d’une cinquantaine d’entretiens sur quatre études de cas sur le territoire français, j’ai acquis une compréhension fine des enjeux autour de ces systèmes, enjeux spécifiques aux territoires et filières étudiés (filière laitière bovine en Lozère, filière agriculture biologique en Alsace, filière élevage de proximité en Loire-Atlantique, réseaux de circuits de proximité en Pays de Rennes), mais aussi propres aux acteurs interrogés (opérateurs de la chaîne agroalimentaire – de l’agriculteur en circuit court au grossiste de renommée nationale – salariés et élus de collectivités territoriales, de chambres d’agriculture etc.). Ma thèse, et le travail que je mène depuis, m’a amené et m’amène encore à questionner comment créer du sens commun, entre des acteurs hétérogènes et concilier leurs intérêts parfois antinomiques.  
Depuis mon implication dans SaluTerre, ma réflexion sur les systèmes alimentaires de territoire s’est étoffée et j’y inclue dorénavant les problématiques d’inclusion sociale et de démocratie alimentaire.